Comprendre les "crises de mental" et s'en sortir

Ce que j’appelle les “crises de mental”, ce sont ces discours intérieurs qui créent une forme de vortex mental et nous éloignent de notre pouvoir personnel en nous faisant passer en “mode dégradé”. Comme un ordinateur qui buggue, qui est en service minimum et a accès à un pourcentage très limité de sa pleine puissance. Rien de bon ne peut sortir de nous dans ces moments là

Les crises de mental, on en fait des petites, moyennes ou grandes au quotidien. Et le design humain, ainsi que les clés génétiques, nous permettent de comprendre très finement leur mécanique, leurs tenants et aboutissants. 

L’intérêt de les comprendre? Il est double! 

Le premier, qui est la finalité, c’est de devenir spectateur/trice de notre mental, de le voir à l’oeuvre en train d’essayer de nous éloigner du fonctionnement qui est bon pour nous et décuple notre valeur ajoutée. Ce mental en crise essaye de voir des problemes là ou il n’y en a surement pas, il se fait embarquer dans des pensées, peurs ou croyances homogénéisées, et souvent en tournant en disque rayé.

Notre mental est comme une scène de théatre de guignol dans lequel des acteurs récurrents ainsi que des guests ponctuels font une jolie foire. Le problème est quand on prend pour argent comptant ce barouf mental…

Bien connaitre les acteurs du mental qui se mettent à faire du bruit - bien trop de bruit - dans notre tête, c’est leur enlever leur pouvoir d’influence sur notre perception des choses et sur nos actions. En étant familiarisé avec ces “acteurs”, on peut décider ne pas agir sur la base de ce que notre mental crée. Ce faisant on maximiser les chances de fonctionner “en tant que soi” (vocabulaire Design Humain), à savoir, pour les lecteurs qui ont déjà des notions, via l’Attente, la Stratégie et l’Autorité

C’est déjà une étape majeure d’avoir conscience de ce qui se joue dans notre mental, et de pouvoir avoir un moment de pause pour le constater. Mais voilà… prendre conscience du mécanisme à l’oeuvre, lorsqu’il est bien ancré, va souvent ne pas être suffisant même si c’est une première étape indispensable! C’est bien mignon d’attendre stratégie et autorité, mais souvent ca hurle dans les hauts parleurs mentaux! et/ou ca nous crée du stress, de l’anxiété, des insomnies, etc

Dans ces cas là la jolie théorie, aussi véridique soit elle, ne va pas suffir.

Et c’est la que le second intéret de comprendre la mécanique à l’oeuvre entre en scène: il y a de nombreux moyens de calmer une crise de mental, état par ailleurs souvent accompagnée d’une dérégulation du système nerveux.

En comprenant quels “acteurs” du non-soi sont à l’oeuvre, on reprend son pouvoir, et sa responsabilité. On peut donc décider de rester dans cette boucle (qui peut être addictive!) et se complaire dans l’empire de la victimisation (et de l’irracibilité, souvent), ou bien on peut en conscience mettre en place une ou plusieurs pratiques pour diminuer le bruit.

Parfois il va falloir se faire un peu violence pour passer du stade du constat au stade du pivot qui mène à la mise en place d’une ou plusieurs pratiques pour calmer le mental. Mais plus vous allez pratiquer, plus vous en constaterez les bénéfices, et plus un cercle vertueux se mettra en place

Va t’on réussir à complètement éteindre ce mental? Pas toujours, selon sa puissance initiale. Mais on va réussir à baisser notablement le volume, le remettre à sa juste place, et ce faisant créer un espace plus propice à la relaxation dans l’Attente, et au discernement qui va souvent de pair.

Vous équiper pour bien connaitre ces différents acteurs, via le design humain et les clés génétiques, et vous apprendre à pivoter lorsque vous vous faites emporter, c’est une de mes missions. 

Il existe de nombreuses pratiques, dont les plus populaires: méditation, techniques de respiration variées, sophro, yoga, marche en conscience, yoga nidra, etc Faire du sport aussi bien sur, mais attention, s’épuiser en faisant du sport n’aura pas le même effet qu’une pratique en conscience.

Et puis la base, les 4 questions pratiques indispensables à toujours se poser: est ce que j’ai assez bu? assez mangé? assez dormi? est ce que j’ai fait un minimum de mouvement?

J’ai différents moyens de vous aider à cheminer sur ces sujet

1/ via mon nouveau programme de groupe, INTERSECTION DHxCG (démarrage le 14 octobre 2024), destiné à apprendre à travailler conjointement avec le design humain et les clés génétiques (il faut une petite base en design humain pour le rejoindre, c’est tout)

2/ c’est un des sujets importants que j’aborde dans mes accompagnements individuels entrepreneuriaux.

3/ Enfin, c’est entre autre ce que j’enseigne à mes élèves dans INCARNATION ma formation au Design Humain, car je leur enseigne à utiliser le Design Humain pour accompagner l’humain. Cet accompagnement il est double: apprendre aux gens à se rapprocher de leur essence, et aussi les équiper pour s’éloigner de ce qu’ils ne sont pas. Et cette approche de la “cartographie” du non-soi est un point d’entrée en connexion puissant avec les personnes qu’on accompagne autant que pour Soi même!

Helene SchmitComment